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punk_life
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   Posté le 16-03-2006 à 18:34:43   Voir le profil de punk_life (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à punk_life   

Kurt COBAIN 1967-1994 (Nirvana)

Né à Aberdeen, dans l’État de Washington, le 20 février 1967, Kurt Donald Cobain était devenu, au début des années 1990, grâce au groupe rock américain Nirvana, le porte-parole de la jeunesse. Pourtant, rien ne prédestinait ce jeune homme timide à l’allure négligée — cheveux longs et sales, tee-shirt informe et jeans troués — à devenir un symbole. Rien, sinon cet amour de la musique qui le pousse, en 1987, à monter un groupe avec Kirs Novoselic. Il en sera le chanteur et le guitariste, Novoselic le bassiste. Et lorsque, deux ans plus tard, sort Bleach, un premier album enregistré en six jours pour 600 dollars, Kurt est aux anges. Bien sûr, Nirvana n’est qu’un groupe de plus parmi des dizaines d’autres, mais cette sortie met fin à quatre ans d’une vie de bohème qui a mené Cobain de petits boulots (lecteur public, homme de ménage, maître nageur) en démêlés avec la police locale (pour vandalisme).
Un premier tournant intervient le 24 septembre 1990, avec la sortie de Nevermind (le batteur Dave Grohl a entre-temps rejoint le groupe). Initialement tiré à 40 00 exemplaires, ce disque atteint le top ten américain en décembre, avec un peu plus de 370 000 ventes. Mais sa carrière mondiale ne débutera qu’en janvier 1992, lorsqu’il détrône le Dangerous de Michael Jackson de la première place des hit-parades. Dès lors, plus rien ne sera plus comme avant. Des millions de jeunes tout autour du globe font de la chanson Smells liche Teen Spirit leur hymne, de Seattle (la ville où s’est formé et où réside le groupe) la nouvelle Mecque du rock and roll, de Nirvana un phénomène de société et de Kurt Cobain, malgré lui, une idole. Un nouveau style est né, le grunge, mot intraduisible évoquant crasse et négligé.
Le 24 février 1992, la nouvelle star du rock se marie à Hawaii avec Courtney Love, l’outrancière leader du groupe Hole. Cette union sulfureuse marque le second tournant de l’existence de Cobain. Son mal de vivre commence alors à pointer. Au mois d’août, il est hospitalisé pour des douleurs à l’estomac qui deviendront, peu à peu, le signe le plus tangible de son désarroi. Pour, dit-il, les oublier, il sombre dans l’héroïnomanie.
Au début de 1993, Cobain annonce que le troisième album de Nirvana aura pour titre I Hate Myself and I Want to Die (“Je me hais et je veux mourir”)... Finalement, peu avant sa sortie le 13 septembre, il est rebaptisé In Utero. Le succès est encore au rendez-vous. Les billets de la tournée mondiale prévue pour 1994 s’arrachent en quelques heures sur toute la planète. Ce nouvel engouement, ajouté aux frasques de sa femme, plonge Kurt Cobain dans une déprime sans cesse plus visible. Après un dernier concert le 26 février à Marino, en Italie, Nirvana annule les prestations prévues en Allemagne pour prendre quelques jours de repos. Le 4 mars au matin, sa femme trouve Kurt inconscient dans l’hôtel Excelsior, à Rome. Le mélange d’un tranquillisant et d’une grande quantité de champagne l’a plongé dans un coma profond qui va durer vingt heures. Officiellement, il s’agit d’un accident : Kurt voulait calmer ses douleurs à l’estomac et trouver le sommeil. On apprendra pourtant peu après qu’il s’agissait d’une première tentative de suicide. Au début du mois d’avril, il disparaît mystérieusement pendant six jours. Un électricien venu installer une alarme dans sa maison de Seattle le découvre mort le 8 avril, un pistolet et une note à ses côtés. En se tirant une balle dans la tête le 5 avril 1994, Kurt Cobain est allé, à vingt-sept ans, grossir le rang des rocks stars foudroyées.

MARLEY ROBERT NESTA dit BOB (1945-1981)

Robert Nesta Marley naît en 1945 à Saint Ann (Jamaïque), une paroisse paysanne, au lieu-dit Rhoden Hall. Sa mère est une Noire jamaïcaine et son père un major de l’armée britannique à la retraite. Il fréquente l’école de Saint Ann jusqu’à l’âge de quatorze ans puis il se rend dans la capitale, Kingston. Il passe ses loisirs à écouter la radio, les émissions musicales qu’il parvient à capter de La Nouvelle-Orléans ou de Miami. Ces stations diffusaient alors la musique de rhythm and blues qui entraîna le lancement en Jamaïque des sound-systems, ces discothèques ambulantes, et l’invention du ska, un mélange de mento (version dépolitisée du calypso) et de rhythm and blues jamaïcain. Le ska évolua et fut remplacé par le rock steady en 1966, puis par le reggae vers 1968. Marley subit en 1964 l’influence de Joe Higgs, un chanteur-arrangeur connu qui lui apprend les rudiments de l’arrangement vocal, et de Mortimer Planner, autorité rasta de Kingston qui découvre en lui un prophète visionnaire. Marley constitue un groupe en 1964, les Wailing Wailers, avec Bunny Livingston, Peter MacIntosh (chanteur-guitariste), Junior Braithwaite (chanteur) et deux choristes féminines. L’année suivante, sans Braithwaite et les deux choristes, le trio Marley, MacIntosh et Bunny Livingstone enregistre plusieurs disques 45 tours pour Clement Dodd (sir Coxone). Marley, devenu à la fois auteur-compositeur et chanteur soliste, fait connaître des classiques tels que Simmer down, Put in on, Rule them Rudies, Rude Boys, I’m still Waiting, et l’hymne des Rudies, Steppin’ Razors. On le paye peu pour ses disques, qui deviennent des succès à Kingston, ce qui l’oblige à rejoindre en 1967 sa mère, qui avait émigré à Wilmington (Delaware, États-Unis). Il travaille pendant quelques mois aux usines Chrysler avant de revenir à Kingston et de reformer le groupe pour enregistrer Bend down Low puis Nice Time, toujours pour Clement Dood. En 1968, Marley se joint aux frères Barrett, Carly le batteur et Aston « Family Man » le bassiste. Il joue de la guitare rythmique, compose et chante des paroles de rage, de révolte, fières et incantatoires, sur les mélodies les plus douces, comme Trench Town Rock, qui célèbre une violente émeute de 1967 à Kingston, ou Small Axe, un avertissement au monde colonialiste en général :
Si vous êtes un grand arbre
Nous sommes une petite hache
Aiguisée pour vous abattre.
Marley travaille quelque temps en Suède et enregistre Guava Jelly, Stir it up et I Can See Clearly Now, qui devient un « tube » en 1971. Les Wailers signent en 1972 un contrat d’enregistrement avec Chris Blackwell, le descendant d’une riche famille de planteurs jamaïcains, qui s’occupe activement de leur promotion. Il finance leur tournée aux États-Unis (New York, Boston, Cleveland, San Francisco) et en Angleterre. En concert, Marley chantait et dansait, ses dread locks rythmant ses paroles. Les Wailers enregistrent à Kingston les rythmiques et les vocaux de l’album Catch a Fire, terminé à Londres, comprenant Concret Jungle, 400 Years, Slave Driver et Midnight Raven, évoquant le thème de l’esclavage. Il est suivi d’un deuxième album, Burning. La chanson de Marley I Shot the Sheriff devient le numéro un de tous les hit-parades du monde. Après un troisième album, le groupe des Wailers se disloque à la fin de 1974, après le départ de Bunny et de Tosh. Ils avaient été les premiers à adopter la vie sobre des rastafariens en incorporant des éléments de leur musique. Marley et les frères Barrett engagent un trio vocal féminin, les I-Threes (Rita Marley, Judy Mowatt et Marcia Griffiths). Ils produisent Natty Dread, un cycle de chansons sur la vie d’un jeune rasta interprété par Bob Marley, qui établit les Wailers comme le premier des groupes de reggae. À Kingston, Bob Marley se heurte à l’hostilité des adeptes du roots reggae, refusant la commercialisation du reggae, et à celle des hommes politiques jamaïcains qui voulaient l’utiliser. Il meurt en 1981, en pleine gloire.

DAYLAN BOB (1941- )

La biographie détaillée de Robert Allen Zimmerman avant qu’il ne devienne Bob Dylan (né en 1941 à Duluth, Minnesota, enfance à Hibbins, un an d’université, puis New York, en 1961) importe peu. On dit qu’il changea son nom en hommage à Dylan Thomas, mais on connaît aussi sa tendance à arranger la réalité pour la conformer à son mythe... Dylan a toujours entouré sa vie d’un voile de mystère, et ses conférences de presse sont célèbres pour le peu d’information qu’il y laisse filtrer sur lui-même. Une chose pourtant semble évidente : son ambition d’arriver. Mais cet arrivisme n’explique pas à lui seul qu’en l’espace de quelques années, en écrivant une série de chansons d’une grande originalité, Dylan ait réinventé complètement la chanson populaire.
Pour mieux comprendre la réussite éclatante de Dylan, il faut dire l’extrême pauvreté de la musique populaire à la fin des années cinquante, si l’on excepte toutefois des genres spécialisés (jazz, blues, folk) touchant un public restreint. C’est d’ailleurs dans le folksong que Dylan puise l’inspiration de ses premiers disques.
En arrivant à New York en 1961, il rend visite à Woody Guthrie, mourant sur un lit d’hôpital. L’influence de celui-ci se fera sentir sur les premiers disques de Dylan. Du personnage de Guthrie, il retient l’image traditionnelle du clochard itinérant avec sa guitare acoustique et son harmonica. Bob Dylan (1962), son premier disque, contient une anthologie du blues et du folksong assez orthodoxe, mais interprétés avec un sens de l’urgence qui le fait remarquer. Les thèmes que l’on trouvera tout le long de son œuvre sont annoncés : Dylan chante pour l’étranger, l’errant, le hors-la-loi, pour ceux qui refusent la société, ceux qui en sont exclus pour des raisons de classe ou de couleur, pour les révoltés.
Son originalité s’impose vraiment dès les deuxième et troisième disques — The Freewheelin’ Bob Dylan (1963) et The Times They Are A-Changin (1964) — qui rompent avec les paroles des chansons folk, habituellement sentimentales et simplistes. Ces chansons sont conçues comme des poèmes où l’image, la métaphore et l’allusion, taillées dans un langage à la fois direct et lyrique, véhiculent cette autre nouveauté : une prise de position politique affirmée.
C’est la guerre du Vietnam, et le « Protest Movement » bat son plein . C’est aussi l’époque du « Civil Rights Movement », l’éveil de la conscience noire américaine. Parmi les chansons contre la guerre, on peut citer Masters of War, Blowin’ in the Wind et Hard Rain’s Gonna Fall et, parmi celles qui condamnent le racisme, The Lonesome Death of Hattie Carrol et Only a Pawn in Their Game. La chanson The Times They are a-Changin polarise les désirs de changement dans une société stagnante.
Dans Another Side of Bob Dylan (1964), les racines du folksong sont toujours présentes, mais traduisent une vision moins ouvertement politique ; c’est toujours l’étranger, mais maintenant il explore ses fantasmes, ses drames personnels. Si les mouvements de gauche qui l’ont pris comme symbole n’apprécient guère cette évolution, Dylan en revanche conquiert plus encore le grand public. Mais quand, l’année suivante, il utilise la musique électrique, ce sont les puristes du folk qui crient au sacrilège. Bringing it All Back Home (1965) et Highway 61 Revisited (1965) marquent une ligne de partage dans sa conception de la musique. Cette année-là, ce sont des musiciens anglais tels les Beatles ou les Rolling Stones qui insufflent un air de créativité dans le rock’n roll, et Dylan ose leur emprunter le son électrique (guitare, orgue, batterie). Il en résulte une musique d’une texture riche et complexe qui sert de toile de fond aux paroles qui, elles aussi, se distinguent de celles des disques précédents. Le goût de l’« éclecticisme », du paradoxe et de l’allusion devient de plus en plus marquer. Le chanteur de protest-song se révoltait contre les injustices d’un certain ordre social, revendiquant et prédisant le changement. Le visionnaire de Highway 61 Revisited réclame un changement intérieur et explore des univers mentaux, toutes portes ouvertes sur l’expérience des hallucinogènes.
L’éclecticisme de Dylan réunit T.Eliot, Bette Davis et Einstein dans ce Desolation Row, suite d’images de désarroi et de menace ; il nous emmène avec Mr. Tambourine Man dans un décor fellinien de bord de mer ; et dans Ballad of a Thin Man, il nargue ce Mr. Jones qui « sait qu’il se passe quelque chose, mais qui n’y comprend rien ».
En 1966, Blonde on Blonde pousse à la limite l’option prise dans les deux disques précédents. Dylan est dans une période prolifique : une chanson, Sad Eyed Lady of the Lowlands, dépasse les douze minutes ; Rainy Day Women Nos 12 and 35 est interdite à la radio pour ses références à la drogue, et les images délirantes de Visions of Johanna et Memphis Blues Again montrent bien la recherche du « dérèglement systématique de tous les sens ».
Suivent deux ans de silence. On parle d’un grave accident de moto. On sait aussi que Dylan s’est marié en 1965. En 1968, il sort John Wesley Harding où l’on retrouve le son austère de ses premiers disques avec la complexité littéraire des derniers. Il renoue aussi avec la tradition du hors-la-loi, brassant images de western et images bibliques dans un langage dépouillé. All Along the Watchtower, que l’on trouve dans ce disque, compte parmi ses meilleures chansons.
Après 1968, Dylan se consacre à sa vie familiale, ne se produisant que très rarement en public. Les disques de cette époque, Nashville Skyline, Self Portrait et New Morning — qui témoignent du souci de manifester une certaine « maturité » —, sont assez décevants. On peut y regretter le sens de l’urgence que l’on trouvait dans ses œuvres antérieures. Dylan chante les joies d’une vie stable, et l’ensemble paraît manquer de direction et de conviction.
Dylan recommence à se produire en public avec « the Band » en 1974. Un disque enregistré « live », Before the Flood, témoigne de cette époque où la tension et la dynamique d’antan semblent retrouvées, mais un autre disque, Planet Waves, déçoit un peu.
Le véritable retour à la créativité d’autrefois s’opère dans Blood on the Tracks (1975), Desire (1976) et Street-Legal (1978), disques on l’on trouve l’expression d’une introspection douloureuse. Le divorce de Dylan y est peut-être pour quelque chose. Mélangeant lucidité et désillusion, colère et espoir, les chansons sont de nouveau urgentes, dangereuses.
Dylan retrouve son personnage d’il y a quinze ans, avec cette différence que ces années-là, qui ont marqué une remise en question sans précédent des valeurs du passé, ne s’effacent pas. Sa vie est un trajet, dont chaque disque est une étape, et ce trajet est aussi celui de toute une génération.
Les derniers albums de Dylan (Slow Train Coming, 1979 ; Saved, 1980 ; Shot of Love, 1981) sont l’expression poétique et musicale de sa conversion au catholicisme. Si les textes ne sont pas du meilleur Dylan, l’accompagnement et la voix de Dylan y sont en revanche très travaillés, et Saved, dont les chœurs sont confiés à des chanteuses de « negro spirituals », est un disque très fort et attachant.
Cette période s’achève en beauté avec Infidels (1983), de tonalité rageusement rock, que prolonge le brûlant concert de Los Angeles en 1988. Depuis lors, Dylan semble approfondir un retour aux sources de la chanson américaine, privilégiant une orchestration dépouillée, celle des premiers temps : guitare et harmonica (World gone wrong, 1993).

HENDRIX JAMES dit JIMI (1945-1970)
C’est en accompagnant les grands noms de la musique populaire noire que Jimi Hendrix fait son apprentissage de guitariste. Engagé à Londres en 1966, il s’installe en Europe et, dès ses premiers enregistrements (Are You Experienced ? 1967 ; Electric Ladyland, 1968), s’impose autant comme musicien que comme chanteur. Dieu vivant de la musique rock entre 1967 et 1970 (date de sa mort prématurée sous l’effet d’une dose excessive de stupéfiants), showman accompli dans son jeu de scène provocant, fondé sur une sexualisation de sa gestuelle, Jimi Hendrix est aussi l’un des plus étonnants musiciens du XXe siècle.
Si son style vocal est profondément enraciné dans la tradition du blues urbain, son jeu de guitare, lui, défie toute comparaison. De ce qui pouvait être considéré auparavant comme des effets passagers, jugés douteux par certains puristes, il a fait les éléments les plus constants d’un discours d’où toute syntaxe est exilée. Jimi Hendrix procède, en effet, par succession ou superposition de phrases torturées, assassinées en plein élan, de cataclysmes sonores, d’explosions ou de saccages hallucinés. Une telle démarche lui impose d’aller au bout des possibilités techniques de son instrument, mais aussi des différents appareils qui le complètent (amplificateurs, par exemple). Virtuose du feed-back, de l’effet Larsen, de la pédale de distorsion, il impose le modèle d’une musique qui, contrairement à l’idéal classique, refuse de faire oublier les outils qui la produisent et joue au contraire de leur résistance propre.

Roling Stones

En 1964, des petits clubs fourmillent dans le Grand Londres. Les Rolling Stones se présentent comme un groupe de rhythm and blues. Plus américains que les Américains eux-mêmes, ils vont, sur la trace des Beatles, conquérir le marché mondial. Carol (1964), Little Red Rooster (1965), Satisfaction (1965), Paint It Black (1966), Let’s Spend the Night Together (1967), Street Fighting Man (1969), Gimme Shelter (1970), Brown Sugar (1971) marquent les étapes de leur gloire. Ils reprennent à leur compte le thème du mal en le poussant à son extrême : leur chanteur Mick Jagger chante « Je suis le diable » (Sympathy for the Devil). Contrairement aux Beatles, les Rolling Stones ne sont pas issus du milieu ouvrier ; ces combattants de rues (Street Fighting Man) s’installent sur la Riviera française. N’était-ce pas le vieux rêve des lords anglais très fin de siècle ?
Sous l’influence du pop art, un groupe de la région londonienne redécouvre et illustre le mot « pop ». Vêtus de vestes taillées dans l’Union Jack, les Who inventent la guitare pop (où certaines cordes sonnent toujours à vide). Ils se localisent « géographiquement » dans le mouvement musical : les Who sont « The Best Shepherd’s Bush Rock Band » (Shepherd Bush est un quartier pauvre à l’ouest de Londres). Chacun de leurs passages sur scène sombre dans la plus totale démence, les guitares sont brisées, les amplificateurs démantelés ; les Who tournent en dérision leur propre musique. Ils créent en 1969 un opéra rock : Tommy. La gageure était de le jouer sur la scène des opéras ; ils y réussissent. Cet opéra, que certains tiennent pour l’œuvre maîtresse de la pop music, ne fait aucun emprunt à une autre école musicale : Tommy est du rock and roll pur.

Metallica

Est un groupe de référence dans le domaine du rock. Plutôt branchés hard et trash métal, cette bande de joyeux californiens a vendu plus de soixante millions d'albums à ce jour. Au début des années 80, un tennisman professionnel et un skateur se rencontrent par petite annonce, ils recrutent un bassiste et un guitariste et hop, montent un groupe de heavy métal. L'anecdote est amusante mais la musique que produisent les jeunes gens l'est beaucoup moins. Les amateurs de métal découvrent Metallica, un groupe puissant qui envoie la purée. Les rebelles de San Francisco, ils ont tous émigrés, sortent quatre albums jusqu'aux années 90. En 1991 Metallica sort dans les bacs, encensé par la critique et par les fans qui le baptisent le Black album, avec dix millions d'exemplaires vendus. Les années suivantes, Metallica se produit dans de nombreux festivals et tournent dans le monde entier. Load sort en 1996 puis Re-load. Après trois ans d'absence, Metallica revient sur la scène internationale, accompagné d'un orchestre symphonique, avec S&M, un double album live regroupant leurs meilleurs titres, dont deux inédits. Metallica reçoit en l'an 2000, le Grammy de la meilleure performance Hard Rock. Coup de théâtre, début 2001, Jason Newsted, le bassiste, quitte le groupe, après quatorze ans de bons et loyaux services. Il est remplacé par Robert Trujillo (ex-Suicidal Tendencies). Metallica signe son grand retour en 2003 avec l'album St Anger.

Red Hot Chili Peppers

Les Red Hot Chili Peppers sont les précurseurs du rock californien. Mélodies endiablées, corps dénudés comme on les aime, voici un groupe qui a la pêche. Les Red Hot décrochent leur premier contrat chez EMI en 1983 et deviennent rapidement LE groupe de rock californien incontournable. Leur premier album éponyme les fait connaître du public américain grâce à des prestations scéniques hallucinantes où le groupe finît régulièrement en tenue d'Adam. Le deuxième opus Freakie Stylie sort très rapidement, produit par George Clinton himself. C'est réellement en 1987, avec la sortie de Uplift Mofo Party Plan que les Red Hot connaissent une renommée internationale. Le single Fight Like a Brave percute les charts du monde entier. Suivront deux albums avant Blood Sugar Sex Magik, l'album de la consécration. Six millions d'albums vendus dans le monde, dont 350 000 en France, Under the Bridge et Give It Away en tête. 1995, sort One Hot Minute, incluant les tubes Aeroplane et My Friends. Californication sort dans les bacs pendant l'été 1999. En l'an 2000, Scar Tissue reçoit le Grammy de la meilleure chanson rock. Les Red Hot reviennent en force en 2002 avec l'album By The Way. L'année suivante, ils sortent un best of CD/DVD. En 2004, les Red Hot signent un album Live in Hyde Park.

Pantera

Le groupe métal Pantera émerge en 1982 en jouant différents styles de hard rock, tantôt à la Kiss et Aerosmith, tantôt à la Def Leppard. Il enregistre les albums Metal Magic (1983) et Projects in the jungle (1984). En 1988, après la sortie de Power Metal, le groupe change de direction et s'oriente vers un métal plus dur. Le guitariste Diamond Darrell refuse d'ailleurs de rejoindre Megadeth à l'époque, intéressé par la nouvelle orientation de sa formation. Pantera signe en 1990 Cowboy from Hell puis en 1992 Vulgar display of power qui le fait sortir de l'anonymat avec des titres comme Walk ou Fucking Hostile. Suivent Far beyond driven (1994) et Great southern trendkill (1996). Le live Official Live: 101 Proof paraît en 1997. Il est suivi de l'album Reinventing the Steel en l'an 2000. En 2003, paraît le best of Reinventing Hell.

Guns
Groupe américano-norvégien formé au début des 90's par Scott Gorham ex THIN LIZZY

Style: Hard-Rock


L'avis de HARD-ROCK CITY: Quel plaisir de retrouver Scott Gorham au mieux de sa forme dans un groupe où son jeu de guitare est mis en avant. L'ex THIN LIZZY (il est aussi de l'aventure du nouveau THIN LIZZY) n'a absolument rien perdu de son touché, bien au contraire sa palette s'est encore étendue. Et puis quel plaisir de retrouver la reprise du "Kings Vengeance", véritable hommage au regretté Phil Lynott.


1. 1992 Salute
2. 1997 Nothing's Real (+ réédition 2000 avec Bonus)
3. Demo-Lition 2002 (Morceaux Demo 1993)



GUITARE: Scott Gorham

BASSE: Leif Johansen

BATTERIE: Mike Sturgis

CHANT: Tommy La verdi 1.3. Solli 2

MERCI



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Le silence est le Disert de l'Esprit
didine
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didine
23 messages postés
   Posté le 17-03-2006 à 01:26:16   Voir le profil de didine (Offline)   Répondre à ce message   http://tavernededidine.membres.jexiste.org/didine.html   Envoyer un message privé à didine   

Bravo mon punk life

Super interessant, j etais sure que tu ferais des choses geniales sur ce forum merci de ton aide mon ti coeur



punk_life
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36 messages postés
   Posté le 18-03-2006 à 17:26:49   Voir le profil de punk_life (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à punk_life   

Je vous presente mon Chenteur preferable au RAI
Faudel

Faudel Bellula, alias Faudel, est né le 6 juin 1978 à Mantes-la-Jolie (banlieue parisienne), dans le quartier du Val Fourré. Son père, originaire de Chlef en Algérie, est alors ouvrier aux usines Renault et sa mère, du village de Hennaya, est employée de maison. Chez eux, les cassettes de raï du bled des parents cohabitent avec les rythmes soul et reggae des sept frères, tous musiciens. Sa grand-mère, qui faisait partie d'un groupe de "meddahates" (orchestre féminin interprétant des airs traditionnels oranais dans les fêtes familiales) a su lui insuffler l'âme du raï au cours des vacances estivales. A tel point que dès l'âge de 12 ans, Faudel fonde le groupe Les Etoiles du Raï, anime les fêtes associatives des terres mantaises et donne de petits concerts en reprenant les tubes de Khaled, Mami ou encore Zahouania sur une bande instrumentale pré-enregistrée.
Un an plus tard, il rencontre Mohamed Mestar, dit Momo, un ancien guitariste professionnel, qui a fondé une association de promotion des artistes locaux. Grâce à Momo, Faudel développe son propre répertoire et commence à faire les premières parties de Mc Solaar, Idir, Jimmy Oihid et même Khaled. En dépit de quelques cours de comptabilité et de métallurgie en fin de scolarité, l'aventure musicale prend très vite le dessus. En 1995, deux émissions de télévision lui sont consacrées : l'une, "Saga cités" sur France 3 (3ème chaîne de télévision française) et l'autre, "Les Enfants du Raï" sur Arte. Dans la foulée, il est sélectionné pour représenter l'Ile-de-France dans la catégorie "Découvertes" au Festival du Printemps de Bourges 1996.
Des concerts suivent et Momo met tout en ouvre pour trouver un contrat avec une maison de disques. Afin de mettre toutes les chances de son côté, Momo "met le paquet" et fait produire en janvier 96 les bases de trois morceaux de Faudel à New York, dans le mythique studio Record Plant (celui des grands albums de Bruce Springsteen et tant d'autres), avec des musiciens engagés sur place. Lorsque Faudel donne son concert au Printemps de Bourges, la major Mercury est conquise par l'originalité de sa musique : un raï qui puise ses racines au Maghreb mais résolument tourné vers l'Occident, mixant guitare new wave, déclamations afro-beat, sonorités reggae et rythmes flamenco.
Fort d'un contrat pour cinq albums, Faudel décide de ne plus aller "pointer" au lycée et réalise son rêve d'être salarié à 18 ans. Les tournées se succèdent et se confondent parfois avec celles de ses glorieux aînés, Khaled et Mami, en France et en Europe alors que la musique de Faudel et un extrait de concert sont repris dans le film de Ariel Zeitoun, "Elle est Belle la Vie".
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